Il y a plusieurs mois, j’ai lancé l’open bar des questions sur LinkedIn. L’objectif ? Vous donner l’opportunité de me poser toutes les questions sur le freelancing qui vous trottaient dans la tête. Je souhaitais tout d’abord vous remercier pour votre participation massive. J’espère que cet article répondra à vos interrogations. Par ailleurs, j’invite ceux qui ne me suivent pas encore sur LinkedIn à le faire (instant auto-promotion 🤣). Plus sérieusement, j’y suis très active et on y aborde plein de sujets intéressants, dont celui de l’entrepreneuriat. Promis !
Comment obtenir mon numéro SIRET ? (Marie-Emilie R.)
Obtenir le statut d’autoentrepreneur et son numéro SIRET, voici effectivement la première étape de la création d’entreprise. Tout d’abord, je tiens à vous rassurer : cette démarche est totalement gratuite. Ainsi, vous pouvez devenir travailleur indépendant, puis fermer votre microentreprise en un claquement de doigts, tout cela sans débourser un seul frais. Il s’agit d’ailleurs de l’un des principaux avantages du statut. Et on continue sur les bonnes nouvelles ! Il s’agit également d’une démarche administrative simplissime.
Pour devenir freelance, il vous suffit de vous rendre sur le site de l’URSSAF, onglet déclaration. Plusieurs questions, très simples également, vous y seront posées. Ce n’est qu’ensuite, lorsque le CFE aura validé votre déclaration en tant que micro-entrepreneur, que vous recevrez votre certificat d’inscription au Répertoire des Entreprises et des Établissements (INSEE). Ce dernier comporte notamment votre numéro SIRET et votre code APE. À savoir que le temps de réception est généralement d’1 à 4 semaines.
Comment gérer son emploi du temps en freelance ? (Floriane B.)
Faire un planning et s’y tenir 🙏 Pour cela, je vous conseille de réserver un peu de temps le vendredi soir, après votre journée de boulot, ou bien le dimanche, si « travailler » le week-end ne vous pose pas de souci. À savoir que remplir son planning prend grosso modo une demi-heure. Listez alors sur une feuille TOUTES vos tâches professionnelles, mais aussi personnelles, que ce soit des petites tâches comme lire des mails, intégrer des retours clients ou appeler maman, ou encore des plus grosses comme rédiger un livre blanc ou faire les courses pour la semaine.
Une fois cette liste définie, il reste à organiser ces tâches. Pour ce faire, répartissez-les en 4 catégories. Celles :
- qui prennent moins de 5 minutes
- urgentes et prioritaires (deadline avant mercredi soir)
- urgentes, mais non prioritaires (deadline entre jeudi et vendredi)
- importantes, mais absolument pas urgentes (possibilité de les faire une autre semaine)
Complétez ensuite votre planning avec les tâches urgentes et prioritaires en début de semaine et les urgentes non prioritaires en fin de semaine. Regroupez l’ensemble des petites tâches pour en faire un plus gros bloc à glisser dans un créneau la semaine. Et enfin, notez vos tâches importantes, mais pas urgentes dans les créneaux qui restent ou la semaine suivante, si semaine complète.
Je pourrais discuter organisation du planning encore des heures (oui, je suis une organisatrice compulsive 🤣), mais je pense que ces quelques conseils vous seront déjà bien utiles.
Comment trouver des clients ? (Nidhal M.)
Aaaaaah, l’une des questions sur le freelancing qui est le plus revenue sous mon post ! Et pour cause, 69 % des freelances peinent à trouver des clients. Pour autant, il n’y a pas de solutions miracles. Pour trouver des clients, il faut soit prospecter en contactant directement les clients qui vous intéressent, soit travailler votre stratégie de contenu. J’utilise personnellement cette deuxième option. Ainsi, depuis que je suis freelance, je n’ai jamais eu recours à la prospection. Au contraire, j’ai travaillé ma valeur ajoutée (positionnement & message), j’ai cherché à aider avant de vendre (contenu gratuit) et je me suis démarquée grâce à une ligne éditoriale audacieuse.
Mais parler de positionnement et de ligne éditoriale serait bien trop long ici… Cependant, je peux déjà vous lister les canaux de communication que vous pouvez utiliser pour trouver des missions freelance :
- Plateformes de mise en relation freelances/marques. Attention, pas les plateformes low-cost qui cassent les prix et ne permettent pas de vivre convenablement, mais les plateformes sur lesquelles vous pouvez indiquer vos propres tarifs. Je vous conseille personnellement Malt, la plus connue et la plus accessible.
- Réseaux sociaux, dont LinkedIn. Ce réseau social professionnel m’apporte 80 % de mes clients.
- Site internet bien référencé. Eh oui, votre site internet est non seulement gage de crédibilité, mais il vous permet également d’être trouvé par des clients potentiels, à condition que vous soyez bien référencé.
- Campagnes publicitaires (Google AdWords, Facebook Ads…). Une tactique marketing payante, mais efficace.
- Salons et festivals. Je vous l’accorde, ce n’est pas vraiment la bonne période pour cette stratégie (pandémie de coronavirus oblige…). Néanmoins, ce type d’événements professionnels permet de faire de belles rencontres.

À tes débuts de prestataire freelance, comment avais-tu fixé tes tarifs ? (Ikram N.)
Après la question des clients vient bien évidemment les questions sur le freelancing concernant les tarifs. Quand les indépendants débutent, ils ont tendance à ne pas avoir confiance en ce qu’ils proposent. Ils se disent qu’ils sont trop jeunes ou encore pas assez légitimes, car ils ont peu d’expériences professionnelles. Ils trouvent alors cela indécent de proposer un pricing élevé. De plus, ils cherchent absolument à trouver leurs premiers clients et pour cela, ils sont prêts à tout, même à brader leurs prix. Ce n’est absolument pas la bonne tactique ❌
Se brader quand on se lance, c’est dire à son client : « Je suis nouveau dans le métier, et peut-être pas très bon non plus, donc je te fais une réduction de 70 % pour que tu ne sois pas trop déçu. » Sincèrement, avez-vous envie de renvoyer ce message ? Mais le pire dans tout ça, c’est que OUI, vous allez trouver des clients en bradant vos prix. Seulement, vous allez devoir vendre beaucoup et travailler donc énormément pour vous rémunérer convenablement. Bref, vous allez vous épuiser à la tâche en prenant le risque de vous dégoûter de votre activité professionnelle… Ce n’est bien évidemment pas le but.
Mais comment faire alors ? Déjà, appliquez toujours au minimum les prix du marché. Pour connaître ces derniers, je vous invite à faire un petit tour sur Malt, où vous pourrez trouver le prix pratiqué dans votre secteur d’activité et dans votre ville. Par exemple, à Lyon, le forfait journalier (7 h de travail) d’un rédacteur web qui a entre 0 et 2 ans d’expérience est de 210 € environ, soit 30 €/heure. C’est le prix que j’ai appliqué à mes débuts.

Vérifiez ensuite que ce prix correspond bien à votre train de vie ! Voici un exercice que je propose aux étudiants de la formation « Devenir rédacteur web » :

Open bar des questions sur le freelancing, conclusion
J’espère avoir répondu clairement à vos questions sur le freelancing. J’ai pris le parti de ne répondre qu’aux commentaires traitant de la vie d’indépendant afin d’avoir une certaine cohérence, le tout dans un article de taille moyenne. Mais sachez que j’ai déjà rédigé un article concernant toutes vos questions sur la rédaction web, le storytelling et le SEO. Je reviendrai, par ailleurs, très prochainement avec un nouveau contenu pour répondre à vos questions sur ma propre personne. D’ailleurs, si vous avez d’autres questions sur la rédaction web, sur le quotidien des freelances ou sur moi-même, vous pouvez me les poser en commentaire. J’essayerai d’y répondre au plus vite !
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