Quand on devient freelance, notre principal objectif est évidemment de trouver des clients. Car oui, il faut bien payer le loyer 😜 Or, ce n’est pas toujours une mince affaire… Résultat ? Nous avons tendance à accepter tous les contrats, sans vraiment oser dire “Non” et poser des limites. Et c’est là que les problèmes arrivent… Par problèmes, j’entends alors les “mauvais” clients. Vous savez, ceux qui, peu importe votre métier, sont à fuir au plus vite. Découvrez, dans cet article, comment reconnaître un mauvais client !
Les traits du mauvais client
Vous pensez encore qu’il n’existe pas de “mauvais” client ? Je vais vous prouver que si le client est roi, il y en a certains qu’on aimerait mieux ne pas avoir en souverain. Zoom sur les 5 typologies de clients à éviter à tout prix !
Le client “Je sais tout”
Aaah, vous le connaissez celui-là ! Il s’agit du client compétent qui sait tout mieux que vous et fait d’ailleurs tout mieux que vous. À tel point que vous n’avez qu’une envie : lui laisser les rênes et vous casser.
En effet, aucune relation professionnelle fondée sur la méfiance ne peut fonctionner convenablement. Et pour cause, cela devient vite ingérable. En tant que professionnel, vous êtes maître de votre sujet. Et si la relation commerciale est avant tout une relation fondée sur la collaboration, il faut aussi une part importante de confiance. Un client qui ne vous fait pas confiance est un client qui impose une énorme pression mentale, mais qui affecte aussi votre confiance en vous. Il est donc préférable d’éviter un tel client, si vous souhaitez préserver votre santé mentale et votre temps précieux.
Le client désorganisé
Je l’adore lui aussi : le client qui ne sait pas ce qu’il veut ! En tant que rédactrice web SEO, j’ai fait l’erreur à mes débuts de vouloir accompagner un client un peu perdu dans sa stratégie de communication. Une fois, pas deux 😂
Alors oui, votre client n’aura peut-être pas dessiné tous les contours d’un projet dans les moindres détails avant de faire appel à vos services. Mais, il doit tout de même avoir une idée précise de ses objectifs et de ses envies. Et tout cela détaillé au sein d’un brief clair. Un mauvais client, lui, donne l’impression de ne pas réellement savoir ce qu’il veut. Pire, il veut que vous deviniez ses attentes.
Résultat ? Il change constamment d’avis. Le lundi, il souhaite un article de 600 mots du point de vue d’un jeune à la recherche d’une assurance vie. Le mardi, il préfère finalement un texte beaucoup plus court, mais avec l’avis d’une mère de famille. Puis non, le mercredi, ce sera un texte de 1200 mots du point de vue d’un retraité. Aaaaah 😱 Ce n’est certainement pas le type de client que vous souhaitez avoir.
Et pour cause, avec ce mauvais client, vous risquez d’avoir un problème de gestion du temps… Et derrière, votre facture initialement éditée risque d’être en décalage avec votre taux horaire, ce qui peut provoquer des litiges.
Le mauvais payeur
S’il y a bien un type de client que vous devez fuir, c’est le client spécialiste des impayés. Avec un bon client, les factures impayées n’existent pas. Je dirais même plus : le paiement des sommes dues est toujours fait dans les temps. Nul besoin de courir après votre client afin d’obtenir le paiement de la facture.
En tant qu’auto-entrepreneur, un retard de paiement ou un défaut de paiement peut être vraiment problématique. Malheureusement, il est compliqué de repérer les mauvais payeurs avant de se retrouver devant le fait accompli… Cependant, il existe toutefois des astuces pour limiter les mauvaises surprises.
Tout d’abord, je vous recommande de toujours demander un acompte de 30 à 50 % de la somme due avant le début de la mission. Cela peut, en effet, faire fuir un mauvais client rapidement. Si lors de la facture de solde, la date d’échéance approche dangereusement, faites une première relance client à l’amiable. Car les raisons de ces retards de paiement peuvent être nombreuses et bénignes, comme un oubli, une mauvaise communication interne, les congés du comptable…
Si le débiteur ne vous a toujours pas versé la somme impayée au bout d’une semaine, rédigez une deuxième lettre de relance d’impayés en indiquant, cette fois-ci, les pénalités de retard, soit des intérêts de retard de 3 fois le taux d’intérêt légal sur le montant des impayés et une indemnité forfaitaire de 40 € pour frais de recouvrement.
Toujours rien ? Optez pour la lettre recommandée avec accusé de réception. Cela fait toujours son petit effet. En dernier recours, faites appel à une société de recouvrement comme RubyPayeur. Après un recouvrement amiable avec dimension communautaire, l’organisme lance une procédure judiciaire avec injonction de payer, puis un recouvrement forcé avec saisie attribution.
Le client trop éloigné de vos valeurs
Dans ce cas précis, on ne peut pas dire qu’il s’agit d’un mauvais client de manière générale, mais plutôt d’un mauvais client pour vous. En effet, en tant que freelance, vous avez la liberté de choisir vos collaborateurs. Alors, autant choisir ceux avec lesquels vous avez un bon feeling et avec lesquels vous partagez des valeurs communes. Cela permettra de travailler dans la joie et la bonne humeur. À l’inverse, un mauvais client pour vous entraînera des missions peu motivantes sur lesquelles vous avez tendance à procrastiner, voire des contentieux avec le client… Pas ouf !
Le client irrespectueux de votre travail
« Ce n’est pas compliqué », « C’est une tâche facile à réaliser pourtant », « Tous les rédacteurs savent faire ça »… Lorsqu’un client tient ce genre de propos, il faut se méfier. En effet, ce type de client a tendance à minimiser votre travail. Pire encore, c’est un type de client qui a pour habitude d’ergoter. Il trouve toujours à redire sur vos tarifs ou sur votre travail, bien que ceux-ci soient tout à fait corrects. Si cela vous arrive, c’est résiliation du contrat au plus vite !
Voici comment éviter un mauvais client
Certes, il n’y a pas de formules magiques pour faire fuir les mauvais clients. Mais en prenant certaines précautions, vous pouvez éviter au maximum les déconvenues. Pour éviter de tomber sur des clients peu recommandables, je vous conseille donc d’être très clair sur votre manière de fonctionner dès le début de la collaboration. Cela passe aussi par votre méthode de facturation et les délais de paiement, car les bons comptes font les bons amis.
Lorsque vous démarchez un nouveau client, posez-lui également toutes les questions nécessaires afin d’obtenir un brief le plus complet possible ! Assurez-vous de bien comprendre son projet, ses besoins, ses objectifs, sa cible…
Face aux impayés, pensez enfin aux relances téléphoniques ou par courrier recommandé avec accusé de réception, voire aux sociétés de recouvrement des impayés.
Avez-vous déjà eu affaire à ce type de clients ? Si oui, comment avez-vous réglé la situation ?
Le client désorganisé peut sembler le moins « problématique »… et pourtant, c’est le pire !
C’est tout d’abord celui qui rejettera sa propre faute sur vous, car il ne va pas s’emmerder à chercher toutes les preuves qu’il a égarées, et puis hein il ressort cet insupportable mantra « le client est roi ! ».
Egalement, puisqu’il est souillon, vous serez forcément obligé d’organiser (un peu) le travail à sa place, sortant donc du strict cadre de vos actions, « pour avoir un dossier en ordre ». Un peu comme un enfant à qui ont dit : « Range ta chambre et après on parlera »… sauf que c’est vous qui le faites : davantage de boulot pour peanuts et pour ensuite s’entendre dire que « je n’ai pas su parfaitement » cerner ses envies.
Je suis FORMEL : client bordélique = début d’une galère sans nom.
Entièrement d’accord avec toi Laurent ! Il faut fuir les clients désorganisés.